Des colis en attente de livraison sur une plateforme colissimo du Thillay (Val-d’Oise),le 5 décembre 2024. GRÉGOIRE CAMPIONE / AFP « Le succès de l’e-commerce ne se dément pas »,formule Marc Lolivier,délégué général de la Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance (Fevad). En 2024,les ventes en ligne ont atteint un chiffre d’affaires record de 175,3 milliards d’euros,en hausse de 9,6 %,selon le bilan annuel de la Fevad présenté jeudi 13 février.
Le secteur a bénéficié du regain de commandes de produits (+ 6 % en valeur) et de la progression des ventes de services,dont les billets de train et d’avion (+ 12 %). Le nombre de transactions réalisées en ligne a bondi de 10 % en 2024. « Soit 80 transactions conclues par seconde »,note M. Lolivier.
A ce rythme,le marché de la vente en ligne pourrait dépasser « les 200 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2026 dans l’Hexagone »,estime le représentant de la Fevad. Parmi les différents secteurs jugés porteurs sur la Toile figure la vente de produits d’hygiène et de beauté (+ 4 % en 2024). Ce rayon pourrait suivre la trajectoire des ventes de mode. Car acheter pantalons,sous-vêtements et chaussettes sur Internet est définitivement entré dans les mœurs. D’après un sondage réalisé par Harris Interactive,« c’est la première catégorie de produits achetés en ligne,devant les chaussures »,observe Jean-Daniel Lévy,son directeur délégué. Internet représente actuellement 23 % des ventes de textile et d’habillement en France.
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Le déclin de l’activité du distributeur en France a été amorti par la reprise des anciens magasins Casino. Le volet social du plan de redressement annoncé en novembre 2024 prévoyant la suppression de 2 389 postes entre dans sa phase finale.
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