Lors d’un piquet de grève devant le centre de distribution d’Amazon,à Coventry (Royaume-Uni),le 2 mars 2023. DARREN STAPLES/AFP Les objets arrivent dans des caisses en plastique sur un tapis roulant. L’employé se saisit d’une brosse à cheveux,la scanne,la met dans une enveloppe,l’étiquette et la replace sur le convoyeur à destination des camions bleu ciel qui attendent devant l’entrepôt. Ses mains bougent à la vitesse de l’éclair. Il va répéter ces gestes dix heures durant,avec à peine deux pauses de trente minutes. Il est l’un des 3 200 travailleurs employés par Amazon à LCY3,un centre de distribution à Dartford,dans la banlieue de Londres,ouvert au grand public fin janvier.
Avant d’arriver à la station d’emballage,les produits ont été extraits des cartons dans lesquels ils ont été livrés et placés sur l’un des tapis roulants quadrillant l’entrepôt à destination des grandes étagères jaunes sur lesquelles ils seront entreposés. Posées sur des robots à roulettes,celles-ci se déplacent toutes seules,s’orientant grâce aux QR codes imprimés sur le sol.
Puis les « cueilleurs » entrent en scène. Ces employés sont chargés de repérer les biens qui ont fait l’objet d’une commande et de les envoyer à la station d’emballage. Ils se penchent,s’agenouillent,grimpent sur un escabeau,dans un ballet infernal. Dans un coin,une pancarte indique les employés les plus productifs du mois,photos à l’appui. Le logo d’Amazon,une flèche en forme de sourire,est omniprésent. Les caméras de surveillance aussi.
Il vous reste 76.79% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Alors qu’il s’apprête à publier ses premiers résultats annuels, celui qui est devenu PDG à l’été 2024 veut faire de son groupe, né il y a trois cent soixante ans, le champion mondial des matériaux de construction bas carbone.
Les syndicats et le patronat démarrent, jeudi 27 février, à la demande de François Bayrou, des négociations visant à amender le texte controversé. Mais le cap fixé par le premier ministre d’un rétablissement de l’équilibre financier du système est jugé trop prescriptif par certaines organisations de salariés.
Le jeune homme est mort dans la ZAD du barrage de Sivens, dans le Tarn, après le jet d’une grenade, en 2014. La Cour européenne des droits de l’homme estime que le gouvernement a failli à ses obligations de maintien de l’ordre
Le gouvernement relance le projet de loi sur la simplification de la vie des entreprises, qui va être examiné en avril à l’Assemblée. Une façon de montrer qu’il maintient une politique probusiness malgré les hausses d’impôts en 2025.