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Le collège-lycée Notre-Dame de Bétharram,à Lestelle-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques),le 20 août 2024. CHRISTOPHE ENA / AP Comment des faits de violences physiques et sexuelles ont-ils pu se poursuivre dans l’établissement privé sous contrat Notre-Dame de Bétharram (Lestelle-Bétharram,Pyrénées-Atlantique) pendant des décennies sans inquiéter plus avant l’éducation nationale ?
Cette question,sous-jacente dans l’affaire qui met sous pression le premier ministre,François Bayrou,proche de l’établissement et accusé d’inaction alors qu’il était ministre de l’éducation nationale,a amené la commission éducation de l’Assemblée nationale à voter à l’unanimité la création d’une commission d’enquête « sur les modalités du contrôle de l’Etat et de la prévention des violences dans les établissements scolaires »,mercredi 19 février.
La demande de création de cette nouvelle commission d’enquête sera présentée à la présidente (Renaissance) de l’Assemblée nationale,Yaël Braun-Pivet,qui saisira le garde des sceaux,Gérald Darmanin. Un président de groupe,de l’une des commissions permanentes,ou le gouvernement peuvent alors s’y opposer.
Cette commission « vise à protéger tous les élèves de notre pays »,a déclaré devant la presse le député (La France insoumise) du Val-d’Oise Paul Vannier,qui en a pris l’initiative. L’élu estime que l’affaire Bétharram fait partie de son champ d’action. Il souhaite que le porte-parole du collectif d’anciens élèves victimes,Alain Esquerre,soit le premier auditionné.
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