L’entrée du site Perrier,à Vergèze (Gard),le 13 février. SANDRA MEHL POUR M LE MAGAZINE DU MONDE Ici,tous les chemins mènent à la source. Entre les vignes et les prairies pour chevaux,autour des halles ou depuis l’autoroute A9,chaque carrefour indique la direction « source Perrier ». Vergèze,5 000 habitants,vit au rythme de l’eau pétillante la plus connue au monde. Depuis plus de cent soixante ans,la petite bouteille verte bombée est produite ici,entre Nîmes et Montpellier,dans le Gard.
A la fin du XXe siècle,Perrier était le premier employeur du département. Près de 3 000 salariés venaient chaque jour travailler à l’usine de Vergèze. Si l’entreprise n’emploie plus aujourd’hui qu’un petit millier de personnes,elle a façonné l’activité de tout un territoire,conditionné une certaine renommée touristique – avec 8 000 visiteurs par an au Musée Perrier –,et enrichi la commune. « Dans les années 2000,sur 4 euros d’impôt perçus,3 euros provenaient de Perrier,explique René Balana,qui fut maire de la ville de 2001 à 2020. L’entreprise avait le plus gros foncier bâti de la commune,plus important que celui de tous les habitants réunis. Et elle avait la réputation de bien payer ses salariés. »
Il vous reste 80.32% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Alors qu’il s’apprête à publier ses premiers résultats annuels, celui qui est devenu PDG à l’été 2024 veut faire de son groupe, né il y a trois cent soixante ans, le champion mondial des matériaux de construction bas carbone.
Les syndicats et le patronat démarrent, jeudi 27 février, à la demande de François Bayrou, des négociations visant à amender le texte controversé. Mais le cap fixé par le premier ministre d’un rétablissement de l’équilibre financier du système est jugé trop prescriptif par certaines organisations de salariés.
Le jeune homme est mort dans la ZAD du barrage de Sivens, dans le Tarn, après le jet d’une grenade, en 2014. La Cour européenne des droits de l’homme estime que le gouvernement a failli à ses obligations de maintien de l’ordre
Le gouvernement relance le projet de loi sur la simplification de la vie des entreprises, qui va être examiné en avril à l’Assemblée. Une façon de montrer qu’il maintient une politique probusiness malgré les hausses d’impôts en 2025.