A la ferme Campo Alegre,à Patrocinio,dans l’Etat de Minas Gerais,au Brésil,le 9 juillet 2023. LELA BELTRAO / REPORTER BRASIL Pedro et José croyaient saisir une chance inespérée,sans imaginer qu’ils plongeaient en enfer. Début avril 2023,ces deux frères (dont le nom a été modifié),habitants miséreux de la municipalité de Berilo,dans le nord-est de l’Etat du Minas Gerais,croisent le chemin d’un recruteur providentiel. Ce dernier leur propose un emploi dans la récolte du café,qui commence le mois suivant. Le travail est dur,mais la paie garantie. Ils se laissent convaincre.
Après seize interminables heures de bus,le duo atteint enfin la ferme,à 1 000 kilomètres au sud. Stupeur : ici,les travailleurs sont entassés dans des baraques à l’état déplorable. Le travail est mené de l’aube à la nuit tombée,sans congés,sans repos,sans accès aux sanitaires et,parfois,à l’eau potable. Prétextant des coûts d’énergie ou de maintenance,le patron leur verse un salaire réduit à quasi rien. Autant de pratiques assimilées à une forme d’esclavage moderne.
Alertée par une organisation non gouvernementale (ONG),la police libère les captifs au bout de quarante jours. Un soulagement pour les victimes,mais un cas hélas effroyablement courant au Brésil,où le secteur du café est rongé depuis longtemps par l’emploi massif du travail forcé,ainsi qu’en témoigne une plainte déposée,jeudi 24 avril,auprès du service des douanes et de la protection des frontières des Etats-Unis par l’ONG Coffee Watch.
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