Joël Le Scouarnec,devant la cour criminelle de Vannes,le 23 avril 2025. SERGIO AQUINDO POUR « LE MONDE » C’est Fabien,un des trois fils de Joël Le Scouarnec,qui fut le dernier à rencontrer son père en homme libre,quelques semaines avant son arrestation et son emprisonnement,en mai 2017. Le garçon était venu lui rendre visite à Jonzac,en Charente-Martime,dans la maison où Le Scouarnec vivait alors reclus et solitaire,travaillant comme chirurgien à l’hôpital de la ville.
Fabien a une place particulière dans la famille : 37 ans et sans profession à l’époque,il est le plus fragile des enfants,celui dont le grand-père paternel a abusé sexuellement quand il était petit. Lors de ce dernier tête-à-tête,le fils s’était risqué à demander au père : « Peut-être qu’un jour j’aurai des questions à te poser et peut-être que tu me répondras. » « Ou pas »,avait laissé tomber le père,regardant son fils droit dans les yeux.
Depuis le 24 février,Joël le Scouarnec,74 ans,est jugé à Vannes pour viols et agressions sexuelles contre 299 patients,mineurs pour la plupart. « Une structure perverse comme la sienne,c’est la première fois que je vois ça dans ma carrière »,constate à la barre Jean-Jacques Dumond,psychiatre. Et comme en écho,Patrice Le Normand,psychologue clinicien : « Autant de perversions sexuelles chez une même personne,avec un spectre si large et une fréquence si haute,c’est un concentré comme je n’en avais jamais rencontré. »
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