Caroline Lagadeuc et Sandy Guyomard,les fondatrices de l’association AESH en lumière,le 6 décembre 2024,à Lamballe. JEAN-MATTHIEU GAUTIER / HANS LUCAS POUR M LE MAGAZINE DU MONDE Depuis la rentrée de septembre,Sophie Ratinaud commence sa journée un matin avec un élève de CM1 de l’école privée de Bréhand (Côtes-d’Armor),l’autre avec une enfant de CE1 de l’école publique. A l’heure de la cantine,elle devient surveillante dans ce dernier établissement,« pour boucler les fins de mois »,dit-elle,avant de partir fissa à Plénée-Jugon,à 18 kilomètres de là,pour s’occuper d’un jeune collégien en classe de 6e.
Ces enfants sont tous trois en situation de handicap. La quinquagénaire les épaule au quotidien dans leur cursus scolaire en tant qu’accompagnante d’élèves en situation de handicap (AESH). Elle leur réexplique les consignes,adapte les supports pédagogiques à chacun,les aide dans leurs apprentissages.
Il y a encore deux ans,elle n’avait qu’un seul élève à charge. « Avec lui,ce n’était que du bonheur. Mais,cette année,je suis au bout du rouleau,à passer d’un élève à l’autre »,s’émeut cette ancienne accompagnatrice sociale,reconvertie en 2020 après un licenciement économique. Sa voix se voile : « C’est épuisant de ne pas pouvoir s’investir comme on le voudrait. »
Il vous reste 79.92% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».