L’animateur de télévision et agent immobilier Stéphane Plaza (au centre),accusé de violences sur deux anciennes compagnes,à son arrivée au tribunal correctionnel de Paris avec ses avocats,Carlo Alberto Brusa et Hélène Plumet,le 9 janvier 2025. DIMITAR DILKOFF/AFP « Je ne vais pas appeler ça la scène de violence,mais l’accident. » A la barre de la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris,jeudi 9 janvier,Stéphane Plaza sautille nerveusement en corrigeant les avocats des victimes. Il a été « un peu lourd » sur quelques « blagues »,a « déçu peut-être »,été infidèle,« oui ». Mais violent,« jamais ». Toute cette affaire n’est que « calomnies »,« fausses déclarations »,volonté de lui « nuire ». D’ailleurs,ajoute-t-il,« mon nom est taché quoi que vous décidiez : Stéphane Plaza,il y aura toujours un doute maintenant. Mais moi,je n’ai rien fait ».
L’animateur star de M6 comparaît pour violences habituelles sur deux anciennes compagnes. Un « dossier de violences conjugales d’une triste banalité »,résume la procureure de la République. Avec son lot de détails tirés de ce qui fait une intimité partagée,et deviennent ici autant d’arguments du procès. Amandine y fait face la première. Sa queue-de-cheval blonde oscille douloureusement à la barre,entre les questions sur sa libido et l’évocation par la défense de violences subies dans son enfance. « On n’est pas là pour vous martyriser,on est là pour chercher la vérité »,précise l’avocat de Stéphane Plaza,Carlo Alberto Brusa. « Ce que vous faites,ça s’appelle du revenge porn »,s’indigne en face Me Benjamin Chouai,devant les vidéos intimes de sa cliente versées au dossier.
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