Les grandes manœuvres ont repris dans le transport aérien. Défenseurs de l’environnement,d’un côté,compagnies aériennes,aéroports et industriels de l’aéronautique,de l’autre,se confrontent de nouveau autour de la taxe sur le transport aérien. A l’instar de l’ONG Réseau Action Climat (RAC),les associations de défense de l’environnement redoutent « un potentiel allégement du taux de la TSBA [taxe de solidarité sur les billets d’avion] dans le futur projet de loi de finances » qui doit être prochainement présenté par le gouvernement Bayrou.
Le premier projet de TSBA,préparé par le précédent gouvernement de Michel Barnier,n’a pas survécu à la motion de censure votée début décembre 2024 par les députés. A l’origine,le gouvernement Barnier,pour combler une partie du déficit,souhaitait récupérer 1 milliard d’euros supplémentaires,dont 850 millions auprès des compagnies aériennes et 150 millions pris dans les caisses des jets privés.
Les sénateurs avaient drastiquement limité les effets de la taxe. Ainsi,la TSBA sur les vols dans l’Union européenne ne dépasserait pas 5,30 euros par passager,contre 9,50 euros dans le projet initial ; aujourd’hui,les compagnies doivent s’acquitter d’une taxe de 2,50 euros par passager. « C’est une décision incompréhensible,s’alarme Alexis Chailloux,responsable pour l’aérien et le ferroviaire au RAC. Nous espérons que le gouvernement arbitrera dans le sens le plus favorable aux finances publiques et en faveur des objectifs de baisse des émissions de gaz à effets de serre. »
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».