Larry Fink,PDG de BlackRock,au Forum économique mondial de Davos,en Suisse,le 24 janvier 2025. MARKUS SCHREIBER / AP Déjà les skieurs avaient surgi dans les rues de Davos,où,jusque-là,il était plus courant de croiser Al Gore,l’ancien vice-président américain,qu’un snowboard. Le 55e Forum économique mondial s’achevait,c’était l’ultime moment pour redonner un peu d’espoir aux patrons allemands,italiens,suédois ou français,qui avaient déambulé toute la semaine,le moral dans leurs chaussettes de montagne.
« Il y a trop de pessimisme envers l’Europe. Il est probablement temps d’y investir à nouveau »,a lâché,vendredi 24 janvier,Larry Fink,le fondateur et PDG de BlackRock,l’empire qui gère 11 500 milliards de dollars d’actifs (10 951 milliards d’euros). Surtout,M. Fink visait à secouer les dirigeants politiques : « L’Europe est un mythe,ça ne marche pas et je ne vois pas les choses avancer »,a ajouté le financier. Forcément,la formule a agacé Christine Lagarde,la présidente de la Banque centrale européenne,même si elle a reconnu que l’Union européenne ne « fonctionne pas comme un marché unique ».
La bonne nouvelle ? La menace que représente l’arrivée de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis apparaît si « existentielle »,selon l’expression de Mme Lagarde,qu’elle force les dirigeants européens à agir. « Nous pouvons espérer qu’il va se produire la même réaction qu’en 1992,lorsque le choc externe qu’a représenté la chute de l’Union soviétique a permis à l’Europe de faire un grand pas en avant »,compare Philipp Hildebrand,vice-président de BlackRock.
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».