Une infirmière nourrit et soigne un nouveau-né à la maternité de Mayotte,à Mamoudzou,le 14 mars 2018. ORNELLA LAMBERTI / AFP Les Républicains (LR) espéraient un vote en « milieu d’après-midi ». Mais,placer dès l’ouverture de leur niche parlementaire,un texte aussi explosif était la promesse d’un retard et surtout d’un débat enflammé avec ses séries d’amendements,ses rappels au règlement incessants et ses incidents de séance. Peu avant 20 heures,jeudi 6 février,l’Assemblée nationale a fini par entériner une drastique restriction du droit du sol à Mayotte,déjà écorné depuis 2018.
Le vote final a eu lieu au milieu des invectives après un mauvais trait d’humour du rapporteur du texte,Philippe Gosselin : « Occupez-vous de votre propre niche,et j’ai tendance à vous dire “restez-y” »,avait lancé le député (LR) de la Manche aux « insoumis ». Des propos dont il s’est ensuite excusé.
Moins de deux mois après Chido – le cyclone qui a dévasté le 14 décembre 2024 le département le plus pauvre de France –,l’Assemblée nationale a donc entériné une mesure consistant à restreindre la possibilité pour un enfant né à Mayotte de parents étrangers d’accéder à la nationalité française à sa majorité,en vertu du droit du sol,à une durée de résidence des deux parents (et non plus d’un seul) d’au moins trois années,contre trois mois aujourd’hui.
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».