Des stations de transport d’énergie à haute tension à Grobina (Lituanie),le 9 janvier 2025. GINTS IVUSKANS / AFP Le policier,habillé de l’uniforme noir de la branche spéciale de sécurité publique de la police lituanienne,s’approche avec un miroir à glisser sous le châssis de la voiture pour s’assurer qu’il n’y a pas d’explosif. Une inspection du coffre,une autre sous le capot ; la voie est libre,les visiteurs peuvent passer. Il n’y a pas l’ombre d’une activité suspecte au cœur de cette campagne monotone,déserte et enneigée près d’Alytus,une petite ville de Lituanie,mais il n’est pas question de prendre le moindre risque : ce relais technique du réseau électrique lituanien,hérissé de pylônes et de câbles à haute tension,joue un rôle géopolitique majeur.
Samedi 8 février,le réseau électrique des trois pays baltes (Lituanie,Lettonie,Estonie) a été déconnecté de celui de la Russie. Après une journée à fonctionner en autonomie,il doit être raccordé au réseau européen,dimanche 9 février. Le centre d’Alytus,situé à une cinquantaine de kilomètres de la frontière polonaise,est en première ligne. Il reçoit les lignes à haute tension qui viennent de Pologne,et au-delà d’Europe,assurant le raccordement. Mardi 4 février,quand Le Monde s’est rendu sur place,les équipements encore flambant neufs étaient prêts à fonctionner.
Il vous reste 89.83% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».