Livre. A une époque où les actes anti-LGBT augmentent d’année en année,plonger dans la mémoire des luttes homosexuelles des années 1970 et 1980 permet d’éclairer le présent. Dans l’ouvrage Quand nos désirs font désordre. Une histoire du mouvement homosexuel en France,1974-1986 (Lux,224 pages,18 euros),l’historien Mathias Quéré s’efforce de « reconstituer le puzzle » de l’histoire des mobilisations de ces deux décennies fondatrices,avec l’ambition de sortir d’un récit linéaire de l’émancipation.
Pour restituer l’atmosphère de ces luttes,le chercheur s’est plongé pendant près de dix ans dans des archives privées,publiques ou communautaires – les comptes rendus des réunions des groupes de libération homosexuels,qui,à partir de 1975,essaiment dans toute la France –,mais aussi les articles de la presse quotidienne – surtout Libération – ou de revues homosexuelles telles que Gai Pied ou Homophonies.
Plusieurs questionnements identitaires traversent cette période,dont l’un est central : faut-il choisir le « droit à l’indifférence ou le droit à la différence ? » Les réponses varient au fil du temps et des sensibilités. Qu’y a-t-il,en effet,de commun entre l’obsession de respectabilité d’Arcadie,le premier mouvement homosexuel fondé après-guerre par André Baudry (1922-2018),l’action du Comité d’urgence antirépression homosexuel né en 1979 en faveur de l’abrogation de la législation pénalisant l’homosexualité,et la revendication d’une culture gay,qui s’affiche plus aisément à compter des années 1980 ?
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».