François Rebsamen (au premier plan à droite),ministre de l’aménagement du territoire et de la décentralisation,et le maire d’Ajaccio,Stéphane Sbaggia (à sa droite,avec l’écharpe tricolore),à Ajaccio,le 11 février 2025. PASCAL POCHARD-CASABIANCA/AFP En foulant le sol corse,François Rebsamen savait que sa visite serait une question de mots. En déplacement dans l’île du 10 au 12 février,le ministre de l’aménagement du territoire et de la décentralisation,sans jamais faire une seule annonce,a donc mesuré ses paroles,ne venant pas,dit-il,pour une « simple visite de courtoisie »,mais pour redonner de l’« espoir » à un statut d’autonomie moribond,dont il ne faut pas « faire retomber le soufflé ».
Enclenché en 2022 à la suite de l’agression mortelle du nationaliste Yvan Colonna en prison,le processus politique dit « de Beauvau » a été bringuebalé par les vicissitudes de la vie politique nationale. « Il y a un calendrier élaboré [jusqu’à] fin 2025 »,a rappelé au Monde M. Rebsamen,confirmant la « volonté et la détermination de la présidence de la République et du gouvernement d’aboutir ».
Le ministre a déclaré convoquer d’ici « un mois et demi à deux mois » le comité stratégique réunissant la vingtaine d’élus corses ayant participé aux négociations. Avant la saisine du Conseil d’Etat,qui devra statuer,« sans doute fin mai »,sur les écritures constitutionnelles rédigées par le gouvernement,qui sont le canevas du futur article. Après une nouvelle réunion avec les élus corses,le processus entrera alors dans ses derniers mètres,les plus difficiles : le projet de loi devra en effet être voté dans les mêmes termes par les députés et les sénateurs puis adopté à la majorité des trois cinquièmes lors d’un Congrès réunissant les deux chambres du Parlement.
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».