Eric Lombard,ministre de l’économie,des finances et de la souveraineté industrielle et numérique,à Bercy,le 14 février 2025. KAMIL ZIHNIOGLU POUR « LE MONDE » Bienvenue en politique. En gagnant ses galons d’« homme-clé » du dispositif de François Bayrou,le ministre de l’économie et des finances,Eric Lombard,a perdu,à 66 ans,un bien précieux : son anonymat. « Vendredi soir,alors que je dînais dans une brasserie avec mon épouse,des gens sont venus me saluer et me demander des selfies »,découvre le bizuth,se pliant de bonne grâce à la médiatisation inhérente à son nouveau statut,tout en la regrettant. « La notoriété est pour lui un mal nécessaire,explique son ami Gilles Le Gendre,ancien député (Renaissance) de Paris. Il n’a aucune jouissance narcissique à devenir un personnage célèbre. »
Inconnu du grand public jusqu’ici,le nouveau maître de Bercy a un profil atypique pour le poste : il n’a pas fait l’Ecole nationale d’administration (mais HEC),n’appartient à aucune obédience politique,et sa fortune personnelle le situe parmi les Français les plus aisés,« le dernier décile »,dit-il. Descendant d’une grande famille juive d’industriels du textile de Troyes (le groupe Devanlay),ancien dirigeant de la banque BNP Paribas,puis de l’assureur Generali France,Eric Lombard est riche. Et se prépare à endurer les réactions que ne manquera pas de provoquer la prochaine publication de son patrimoine par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. « La France a un problème avec l’argent »,déplore le financier.
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».