Raffinerie de pétrole et de gaz,à Luanda,le 2 décembre 2024. ANDREW CABALLERO-REYNOLDS/AFP Comme l’écrit joliment Amadeu Batatinha,chroniqueur au journal Novo Jornal,l’Angola est le pays du « revenez demain ». A chaque demande de permis,certificat ou allocation,l’administration donne souvent la même réponse : « Revenez demain,peut-être que ce sera prêt. » « La bureaucratie est une usine à frustration »,poursuit Amadeu Batatinha,laquelle « alimente un sentiment de découragement et de défiance vis-à-vis des institutions ». Le problème est d’une telle ampleur que le principe de la simplification administrative a été inscrit dans l’article 199 de la Constitution du pays…
Cette bureaucratie est l’une des manifestations d’un Etat tout-puissant,qui tire les deux tiers de ses recettes fiscales de la vente d’hydrocarbures. « Les revenus du pétrole ont donné naissance à un Etat hégémonique qui n’a même pas besoin de l’argent des contribuables pour fonctionner,puisque les impôts sur le revenu n’existaient pas jusqu’à récemment,et qui ne rend de comptes à personne »,déplore Paulo Inglês,sociologue à l’université Piaget de Luanda.
En Angola,l’Etat est incontournable,que ce soit pour obtenir une licence d’importation ou une concession pour exploiter des terres. Il contrôle une grande partie de l’économie à travers des entreprises publiques dans les secteurs-clés du pétrole et des diamants. Une domination qui est aussi l’héritage de la planification économique d’inspiration soviétique mise en place par le Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA),le parti qui s’est maintenu au pouvoir sans interruption depuis l’indépendance du pays,ancienne colonie portugaise,en 1975.
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».