La Fabrique du métro,centre d’exposition et d’expérimentation évolutif consacré au futur réseau de transports publics régionaux Grand Paris Express,à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis),en septembre 2018. BERTRAND GUAY/AFP Les tunnels ont été creusés,les rails posés,les gares construites,des rames livrées. Pourtant,la première nouvelle ligne du Grand Paris Express,la ligne 15 Sud,entre Pont-de-Sèvres et Noisy-Champs,attendra encore un peu. Ce n’est pas une surprise. Dès novembre,la Société des grands projets (SGP,ex-Société du Grand Paris),maître d’œuvre de ce chantier pharaonique,avait annoncé la couleur : l’objectif d’une ouverture fin 2025 ne serait pas tenu. Le président du directoire de la SGP,Jean-François Monteils,a précisé,mardi 18 février,l’ampleur du retard pour cette ligne et les suivantes,et en a longuement expliqué les causes.
La ligne 15 Sud devrait être mise en service au quatrième trimestre 2026 (neuf mois plus tard que prévu),entraînant dans son sillage un nouveau délai pour les premiers tronçons des lignes 16 et 17,qui ouvriraient au deuxième trimestre 2027. Pour les autres tronçons des 16 et 17,pas de changement : ils devraient être mis en service entre 2028 et 2031.
Ce n’est pas le génie civil ni les aménagements qui rallongent le calendrier,mais le réglage du système automatique de conduite des trains,conçu par Siemens et Hitachi,qui équipera les métros 15,16 et 17. Ce travail d’adaptation ne pouvant se faire simultanément sur ces trois liaisons,le retard à prévoir sur la 15 Sud entraîne mécaniquement ceux des 16 et 17 – mais pas celui de la future 18,gérée par un système distinct.
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