Le photojournaliste français et ancien otage en Syrie Edouard Elias s’adresse,à la cour d’assises spéciale de Paris,le 17 février 2025. ALAIN JOCARD / AFP Le procès des geôliers de l’organisation Etat islamique (EI) s’est ouvert depuis un peu plus d’une semaine – il est prévu pour en durer cinq – et l’on mesure déjà toute la portée historique de cette audience. Rares sont les procès d’assises à avoir approché d’aussi près le fonctionnement d’un système totalitaire et son entreprise de déshumanisation. Plus rares encore sont les témoins à avoir été plongés au cœur de la matrice de l’EI,avalés par les entrailles de son centre de torture,les sous-sols du centre hospitalier d’Alep,et à être en mesure de raconter ce qu’ils y ont vu.
Depuis l’ouverture des débats,le 17 février,11 ex-otages occidentaux,détenus en Syrie par le groupe djihadiste entre 2012 et 2014,se sont succédé à la barre pour raconter l’interminable supplice – ils y ont pour certains passé plus d’une année – qu’ils ont vécu dans les cachots de l’EI. Ils étaient 25 en tout,dont 13 journalistes et 11 humanitaires,à avoir été faits captifs. Seize à avoir survécu. Tous victimes de sévices inimaginables,mais aussi témoins malgré eux des persécutions massives qui avaient commencé dès 2012 à l’encontre du peuple syrien,deux ans avant que l’EI ne proclame son « califat ».
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».