L’ancien président de l’UEFA,Michel Platini,quitte le Tribunal pénal fédéral suisse,lors du premier procès dans l’affaire du paiement présumé déloyal de 2 millions de francs suisses qu’il a reçu en 2011,à Bellinzone (Suisse),le 8 juin 2022. FABRICE COFFRINI/AFP Près de dix ans après son commencement,l’affaire Platini-Blatter recèle encore des secrets. Le Monde a pu le constater en se replongeant dans les coulisses de cette saga politico-judiciaire à rallonge avant le procès en appel,du 3 au 6 mars,à Muttenz (Suisse),devant la cour d’appel extraordinaire du Tribunal pénal fédéral,de l’ex-président helvétique de la Fédération internationale de football (FIFA),Sepp Blatter,88 ans,et de l’ancien patron de l’Union des associations européennes de football (UEFA),69 ans.
Tel un drame shakespearien,la carrière des deux hommes a été stoppée net lorsqu’a éclaté,en septembre 2015,l’affaire du paiement de 2 millions de francs suisses (1,6 million d’euros à l’époque) fait en février 2011 à M. Platini par la FIFA,sur validation de M. Blatter. Figure démonétisée,le Suisse était alors en fin de parcours alors que le Français,au sommet de sa carrière politique,briguait sa succession à la tête de la FIFA et bénéficiait d’un boulevard vers le trône.
Le ministère public de la Confédération soutient que ce versement aurait été fait sans fondement pour « enrichir illégitimement » M. Platini,et poursuit les deux dirigeants pour « escroquerie,gestion déloyale,abus de confiance et faux dans les titres ».
Il vous reste 90% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».