Derrière les chiffres de nouveaux cas de cancers mis à jour chaque année en France,un système complexe est à la manœuvre. Le réseau de registres de cancers français Francim,qui travaille en collaboration avec Santé publique France (SpF),l’Institut national du cancer (INCa) et les Hospices civils de Lyon,est composé de 29 registres (organismes chargés de recenser tous les nouveaux cas de cancer diagnostiqués chez les personnes domiciliées dans une aire géographique définie).
Outre les deux registres nationaux consacrés aux cancers de l’enfant (hémopathies et tumeurs solides),18 de ces organismes sont départementaux ou régionaux et sont dits « généraux » (ils enregistrent toutes les tumeurs). Neuf autres sont spécialisés sur certaines localisations (sein,thyroïde,sang,système nerveux,appareil digestif,gynécologique). L’ensemble ne couvre que 21 à 24 % de la population. Les données,anonymisées,sont envoyées de façon sécurisée à l’équipe de bio statistique bio-informatique des Hospices Civils de Lyon où elles sont traitées pour produire des estimations nationales. La dernière étude,publiée en 2023 dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH),utilise les données observées dans les registres jusqu’en 2018 (avec des projections jusqu’en 2023).
Comment expliquer ce délai de plusieurs années,excessif selon des professionnels de terrain ? Quelles données sont collectées ? De quelle façon ? En pratique,chaque registre recense les diagnostics de cancers chez des personnes habitant dans le département,y compris celles pouvant être soignées ailleurs.
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».