Que vaut l’art produit par l’intelligence artificielle (IA) ? Organisée en ligne par Christie’s du 20 février au 5 mars,la vente intitulée « Augmented Intelligence » faisait office de test sur le marché de l’art. Une trentaine d’œuvres produites avec le concours de l’IA étaient proposées avec des estimations échelonnées de 1 000 dollars à 180 000 dollars (de 930 euros à 165 000 euros).
« Machine Hallucinations - ISS Dreams - A »,de Refik Anadol. Vidéo,peinture de données pilotée par l’IA. CHRISTIE’S IMAGES LTD. 2025 Le verdict est pour le moins mitigé. Hormis une petite poignée d’artistes,les enchères n’ont pas décollé au-delà des estimations. Au terme de quinze jours de vente poussive,six œuvres n’ont pas trouvé preneur. « On est au début du mouvement,relativise Marcus Fox,directeur général de l’art d’après-guerre et contemporain chez Christie’s. Nos collectionneurs les plus traditionnels,qui n’ont pas grandi avec l’IA,ne sont pas encore prêts. Mais la photo aussi a suscité beaucoup de débats avant de devenir un marché. »
En 2018,Christie’s avait pourtant provoqué un séisme en propulsant un trio de jeunes artistes français,Obvious. Le Portrait d’Edmond de Belamy,l’œuvre qu’ils avaient créée avec le concours de l’IA,s’adjuge alors pour 432 500 dollars. Quarante-cinq fois son estimation ! Les experts en art ont cru tomber de leur chaise.
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