La revue des revues. Quand la religion a un impact sur le tourisme… et inversement. Dans son dernier numéro,Mondes arabes (n° 6,décembre 2024),revue bisannuelle publiée par les éditions La Découverte,étudie les interactions entre ces deux univers,plus poreux qu’on ne le pense.
Pèlerinages,transformations de bâtiments religieux en musées,rencontres entre communautés… Etats,institutions et entreprises ont massivement investi dans le tourisme religieux. L’ensemble de ce dossier,qui se concentre sur le Moyen-Orient,montre qu’au-delà des enjeux financiers,le phénomène a des conséquences multiples,sur les pratiques et le dogme des religions,les infrastructures,la diplomatie ou encore l’archéologie,discipline à la fois nourrie par les investissements et bousculée par des objectifs non scientifiques.
« Les termes tourisme et religion,après avoir été méthodiquement distingués,au point où les objets religieux étaient censés perdre de leur sacralité une fois entrés au musée,gagnent à être envisagés de manière dynamique puisqu’un élément patrimonial (soit-il lieu,rituel ou objet) ne perd pas systématiquement son autorité symbolique »,écrivent les anthropologues Katia Boissevain et Norig Neveu dans l’introduction. Avant de poursuivre : « Patrimoine et tourisme religieux entretiennent une relation complexe,voire conflictuelle,à plusieurs égards,d’abord par la prédominance de la valeur symbolique du lieu sur sa matérialité,ensuite du fait des statuts des lieux eux-mêmes,rarement attachés aux ministères en charge du patrimoine,mais plus souvent aux institutions religieuses. »
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».