Yasmine,19 ans,étudiante en géographie,à Paris,le 27 janvier 2025. BENJAMIN GIRETTE POUR « LE MONDE » Dans l’amphithéâtre Milne-Edwards de la Sorbonne,le 22 janvier au soir,la géographe Rachele Borghi inaugure « Les scientifiques face à Gaza »,le tout premier séminaire organisé sur la question palestinienne par des enseignants à Sorbonne Université. La chercheuse revendique « un acte politique ». « Dans un contexte qui nous donne des injonctions à nous censurer vis-à-vis de nos positions sur Gaza,nous allons dire la vérité et adopter le langage du droit international »,dit-elle en introduction.
Mais la discussion et la mobilisation sur le sujet ne vont pas de soi. La veille,sur le campus de Sorbonne-Paris Nord,à Villetaneuse (Seine-Saint-Denis),une conférence du chercheur Pascal Boniface portant sur son ouvrage Israël-Palestine,une guerre sans limites ? (Eyrolles,184 pages,12 euros,numérique 8,50 euros) avait été déprogrammée par la présidente de l’établissement« pour des motifs de sécurité ». A Sciences Po,trois étudiants ont été exclus pour une durée de trente jours à compter du 25 février,après avoir perturbé le déroulement d’une réunion du conseil de l’Institut en criant dans un couloir : « Israël assassin,Sciences Po complice ! »
Il vous reste 91.95% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».