Des panneaux photovoltaïques à Chateauneuf-les-Martigues (Bouches-du-Rhône),le 28 janvier 2025. MIGUEL MEDINA/AFP L’heure devrait être aux réjouissances pour la filière solaire,qui a enregistré,en 2024, une progression record. Pourtant,le secteur fait grise mine : le gouvernement vient de réviser à la baisse ses objectifs de développement pour les prochaines années,et il entend réduire le soutien public à certaines installations,menaçant de fragiliser de nombreuses entreprises. Ces décisions s’inscrivent dans un contexte où la consommation d’électricité bas carbone progresse moins rapidement que la production,la France étant en retard dans ses efforts d’électrification des usages.
« La filière du solaire souffre d’être la dernière arrivée dans un système électrique français dont l’offre dépasse en ce moment la demande,estime Jules Nyssen,président du Syndicat des énergies renouvelables. Alors qu’elle venait de trouver son rythme de croisière,le premier réflexe semble être à présent de ralentir son offre. » Les scénarios du gouvernement tablent pourtant sur une hausse significative,à terme,de la consommation électrique. « Il est logique que l’Etat canalise le développement du solaire et gère l’offre et la demande,mais la filière apparaît comme la seule variable d’ajustement »,regrette aussi Daniel Bour,le président du syndicat professionnel Enerplan.
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».