Le barrage de Vinça,dans les Pyrénées-Orientales,le 9 décembre 2023. ED JONES / AFP Loin derrière le nucléaire,mais devant l’éolien et le solaire,l’hydroélectricité est encore la deuxième source électrique de la France,avec près de 14 % de la production en 2024. Mais « quel avenir » pour les barrages hydrauliques du pays ? Marie-Noëlle Battistel se le demandait déjà en 2013,dans un précédent rapport d’information.
Mardi 13 mai,aux côtés du corapporteur Philippe Bolo (MoDem,Maine-et-Loire),la députée socialiste de l’Isère a présenté les conclusions d’une nouvelle mission d’information sur les « modes de gestion et d’exploitation des installations hydroélectriques ». Objectif : proposer des solutions pour que le gouvernement solde enfin un vieux différend de deux décennies avec l’Union européenne (UE),et ainsi permettre l’investissement dans de nouvelles capacités.
Juridique,le sujet est aussi et surtout politique. Depuis le début des années 2000,dans le cadre du marché libéralisé de l’électricité,la Commission européenne entend ouvrir à la concurrence l’exploitation des barrages les plus puissants du groupe public EDF. L’électricien historique exploite la majorité des quelque 340 concessions du pays – soit l’essentiel de la puissance du parc hydroélectrique français,qui compte aussi environ 2 300 plus petites installations. Il distance largement la Compagnie nationale du Rhône,pour l’instant épargnée. Ce type de barrage fait l’objet d’un contrat de concession avec l’Etat,qui en reste le propriétaire. Une soixantaine de ces contrats,conclus en général pour soixante-quinze ans,arriveront à échéance d’ici au 31 décembre ; le principe des « délais glissants » demandera alors au concessionnaire une redevance supplémentaire.
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».