Des élèves de l’Ecole polytechnique défilent sur les Champs-Elysées,à Paris,le 14 juillet 2018. LUDOVIC MARIN / AFP Remettre,chaque année,l’ouvrage sur le métier : s’agissant des violences sexistes et sexuelles (VSS),les établissements d’enseignement supérieur n’ont d’autre choix que d’inscrire leur action dans le temps long. C’est la stratégie adoptée par l’Ecole polytechnique,qui a publié sur son site Internet,mardi 13 mai,la synthèse d’une enquête anonyme menée auprès de l’ensemble de sa population étudiante au mois de mars,pour la quatrième année consécutive.
Il en ressort une baisse des faits déclarés de viol au cours de l’année 2024 (16 cas contre 24 en 2023),mais une hausse des faits d’atteintes sexistes et sexuelles de tous types (1 039 faits contre 788 en 2023). Les auteurs désignés sont à 70 % des hommes.
A 95 %,les victimes connaissent les auteurs des faits,qui se déroulent en majorité au sein de la communauté étudiante : 28 % de ces atteintes ont lieu durant la vie quotidienne,22 % lors des activités associatives,21 % lors des stages et 8 % à l’occasion de soirées privées dans une résidence sur le campus. Dans 43 % des cas déclarés apparaît une corrélation entre consommation d’alcool ou de stupéfiants et atteintes sexistes et sexuelles.
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».