Yunice Abbas (à gauche) et son avocat,Gabriel Dumenil,à la sortie de son procès pour braquage,au tribunal de Paris,le 23 mai 2025. TERESA SUAREZ / EPA Les accusés du procès du braquage de Kim Kardashian peuvent dire un immense merci aux juges et aux jurés de la cour d’assises de Paris,à leurs avocats et à leur principale victime. Les premiers ont rendu,vendredi 23 mai,après une longue journée de délibéré,un verdict à la fois limpide,juridiquement solide et humain. Les deuxièmes,pour la plupart rémunérés par l’aide juridictionnelle,n’ont compté ni leur temps ni leur talent pour opposer une défense exigeante aux affirmations de l’accusation : ils ont obtenu deux acquittements. Quant à l’Américaine Kim Kardashian,elle a largement contribué à l’apaisement de ce procès,par le pardon millimétré accordé à ceux qui l’ont agressée.
Aucun accusé déclaré coupable ne retourne en prison. Toutes les peines prononcées – de quatre à huit ans d’emprisonnement – sont assorties du sursis,partiel ou total,couvrant leur détention provisoire,auquel s’ajoute un sursis probatoire,comportant plusieurs obligations.
Au récit policier et goulûment médiatisé du spectaculaire braquage commis dans la nuit du 3 octobre 2016 les six jurés et les trois magistrats professionnels ont apporté des nuances et quelques solides corrections. Leur verdict va à l’essentiel : il valide l’enquête de la brigade de répression du banditisme sur les auteurs directs du vol à main armée et de la séquestration de la star américaine. Parmi les hommes qui ont pénétré à 3 heures du matin dans l’hôtel No Address,où logeait Kim Kardashian,figuraient bien Aomar Aït Khedache,Yunice Abbas,Didier Dubreucq et Marc-Alexandre Boyer,s’est convaincue la cour.
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».