Un ambulancier (au centre) aide un technicien d’Orange à dégager un câble de fibre optique destiné à la connexion Internet,à Tende (Alpes-Maritimes),après le passage de la tempête Alex,le 9 octobre 2020. LAURENT CARRE/DIVERGENCE Il est rare que les opérateurs télécoms soient confrontés à de telles destructions. Le 14 décembre 2024,le cyclone Chido a ravagé Mayotte,anéantissant du même coup une grande partie des réseaux. « Il ne restait pas grand-chose,se rappelle Christian Gacon,directeur des réseaux haut débit fixe d’Orange France,qui a participé à la gestion de crise. Seules trois antennes de téléphonie mobile sur 55 fonctionnaient. Certains pylônes étaient par terre et des antennes ont été arrachées par les vents. » Idem pour le réseau Internet fixe,dont la plupart des poteaux où cheminent les câbles ont été soufflés. « Seuls 3 % à 4 % des clients avaient encore le téléphone »,poursuit le responsable.
Avant Chido,d’autres catastrophes climatiques se sont révélées dévastatrices pour les télécoms. Ce fut le cas quand la tempête Alex a frappé les Alpes-Maritimes en octobre 2020,et lorsque Ciaran et Domingos ont balayé l’ouest de la France en novembre 2023.
Alors que le village suisse de Blatten a été détruit mercredi 28 mai par l’effondrement spectaculaire d’un glacier,ou que Météo-France anticipe un été « plus chaud que la normale » – un terreau favorable aux incendies et aux orages intenses –,la capacité des opérateurs à rétablir leurs réseaux et à les protéger apparaît comme une priorité. D’autant plus que les carences concernant l’intégration des télécoms dans la gestion des catastrophes climatiques sont aujourd’hui nombreuses. C’est pourquoi le gouvernement a inséré une mesure visant à assurer la « résilience » de ces infrastructures en cas d’« événement climatique extrême »,dans son troisième plan d’adaptation au changement climatique (PNACC),présenté en mars.
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».