Au rythme actuel,la dette des Etats-Unis va augmenter de 2 400 milliards de dollars (2 100 milliards d’euros) au cours des dix prochaines années. D’ici à trois ans,son niveau devrait dépasser le record atteint au lendemain de la seconde guerre mondiale. En France,l’endettement public,actuellement à 116 % du produit intérieur brut (PIB),est à son plus haut historique hors périodes de guerre. Au Japon,il est du double,à 237 %.
Depuis la grande crise financière de 2008,et plus encore depuis la pandémie de Covid-19,le monde occidental ploie sous une montagne de dette publique qui n’en finit pas de grimper. Au point d’en arriver à un trop-plein ? Coup sur coup,deux événements au Japon et aux Etats-Unis ont inquiété les spécialistes. Lors d’émissions de dette,ces deux grandes puissances économiques ont dû faire face à un certain scepticisme des prêteurs. Rien de catastrophique,les gouvernements ont réussi à se financer,mais les grands investisseurs (fonds de pension,assureurs-vie…) se sont montrés moins intéressés que d’habitude. Même chose en Australie et en Corée du Sud.
Résultat,les taux d’intérêt s’envolent à des niveaux que le monde n’avait pas connus depuis près de deux décennies. « La question n’est pas de savoir s’il y a trop de dette,mais quel est le prix que les marchés sont prêts à accepter pour l’acheter »,explique George Cole,économiste à Goldman Sachs,une banque américaine. En clair,les Etats arriveront à se financer,mais à un coût qui risque de faire mal.
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».