Les abords du collège Françoise-Dolto,à Nogent (Haute-Marne),à la suite de l’agression mortelle d’une surveillante,le 10 juin 2025. RAPHAEL HELLE/SIGNATURES POUR « LE MONDE » Aucun couteau n’a été saisi par la gendarmerie lors des deux fouilles inopinées réalisées ces dernières semaines aux abords du collège Françoise-Dolto de Nogent (Haute-Marne). C’est pourtant en marge de l’une de ces opérations qu’un élève a mortellement poignardé une assistante d’éducation de 31 ans,mardi 10 juin. Face à cette situation tragique,l’amertume gagne enseignants,personnels de l’éducation et parents d’élèves,une nouvelle fois endeuillés par un meurtre à l’arme blanche. Le 24 avril,un élève d’un lycée catholique de Nantes avait tué une camarade et blessé trois autres avec un couteau et les agressions de ce type se sont succédé ces derniers mois. Mercredi,la ministre de l’éducation nationale a demandé une minute de silence à midi,jeudi 12 juin,dans les établissements scolaires.
Devant l’émoi suscité et la surenchère sécuritaire dont fait preuve une partie de la droite et de l’extrême droite,l’exécutif cherche comment prévenir ces agressions. Mais les solutions se sont révélées jusqu’ici inopérantes tant il est difficile de sécuriser 12 millions d’élèves et 1,2 million de personnels. Le meurtre de ce jour l’a encore prouvé : du lycée privé de centre-ville au collège rural,tous les établissements peuvent être concernés par ces violences,y compris quand ils ne sont pas identifiés comme « à risque ».
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».