THOMAS HAYMAN « Quand j’ai commencé ma carrière,j’avais eu un cas qui m’avait beaucoup marqué,raconte difficilement Jessica (les personnes citées par leur prénom ont requis l’anonymat),de la brigade territoriale mobile de Paris-Saclay (BTMPS). Un jeune couple n’arrêtait pas de se disputer,de se quitter,de se remettre ensemble… et puis la fille avait fini par tenter de se suicider. » Réunis dans une petite salle de la Maison de la prévention et de la protection des familles (MPPF),à Saint-Pierre-du-Perrray (Essonne),à la mi-décembre 2024,une dizaine de gendarmes de tous âges discutent d’affaires de violences conjugales qu’ils ont traitées,de près ou de loin. Tous affirment que le nombre de gardes à vue pour violences intrafamiliales (VIF) a explosé ces dernières années. La moitié n’a pourtant jamais entendu parler de « suicides forcés »,quand le harcèlement par un (ex-)conjoint conduit la victime à se suicider ou à tenter de le faire.
Cette nouvelle infraction,née du Grenelle des violences conjugales de 2019,est inscrite dans la loi du 30 juillet 2020. Pour autant,elle reste largement méconnue. « Même nous,en tant que brigade spécialisée sur les VIF,on ne la connaissait pas avant de rencontrer Yael Mellul [en 2023] »,reconnaît Audrey Mathieu,de la MPPF91.
Il vous reste 83.62% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.