Une manifestation à l’appel du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception,à Paris,le 21 avril 1974. AFP L’historienne Bibia Pavard est coautrice de l’ouvrage Ne nous libérez pas,on s’en charge. Une histoire des féminismes de 1789 à nos jours (La Découverte,2020) et maîtresse de conférences à l’université Paris-Panthéon-Assas. A l’occasion des 50 ans de la loi qui dépénalisa l’avortement,défendue par Simone Veil,alors ministre de la santé,promulguée le 17 janvier 1975,elle revient sur les mobilisations qui ont conduit à la légalisation et explique en quoi l’acquisition de ce droit est fondamentale dans l’histoire des mouvements féministes.
Simone de Beauvoir souligne aussi l’hypocrisie concernant l’avortement dans Le Deuxième Sexe [publié en 1949],mais c’est véritablement avec l’émergence des mouvements de libération des femmes que l’accès à la contraception et à l’avortement est compris comme une condition nécessaire de la disposition de leur corps par les femmes. Le contrôle des hommes politiques,des juges,des policiers est rejeté. L’avortement clandestin est dénoncé comme une violence inadmissible par les féministes.
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