Le président du Paris Saint-Germain,Nasser Al-Khelaïfi,dans les tribunes du Parc des Princes,à Paris,le 22 octobre 2024. CHRISTIAN HARTMANN/REUTERS Nasser Al-Khelaïfi,dit « NAK »,a-t-il détruit – ou sommé son entourage de faire disparaître – des documents supposément compromettants pour éviter qu’ils ne tombent entre les mains de la justice française ? C’est l’une des principales questions qui émergent du tentaculaire dossier judiciaire des « barbouzeries »,cette affaire d’espionnage à tiroirs autour du président qatari du Paris Saint-Germain (PSG) et du groupe BeIN Media.
L’ancien majordome et intendant de « NAK » accuse son ex-patron d’avoir à plusieurs reprises détruit,avec son aide,« d’éventuelles preuves d’infractions » (téléphones,ordinateurs,clés USB,tablettes tactiles,documents) pour les soustraire à la justice. De nationalité marocaine,cet homme,Hicham Karmoussi,est mis en examen depuis juillet 2024 pour « abus de confiance »,« complicité de détournement,recel de détournement,accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données » et « atteinte à l’intimité de la vie privée par fixation d’image ».
Ancien joueur de tennis professionnel et homme lige de Nasser Al-Khelaïfi durant plus de quinze ans,M. Karmoussi est sorti de l’ombre à l’automne 2022,lorsqu’il a lancé ses premières accusations explosives auprès de Mediapart. Avant de les réitérer devant la justice française,dans le cadre de la myriade de procédures pénales qui concernent son ancien patron,comme a pu le constater Le Monde dans plusieurs documents judiciaires.
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