Une photo de l’étude de Crest (Drôme) de juillet 1937 et sur laquelle figure l’abbé Pierre (2ᵉ rang en partant du haut,1ᵉʳ en partant de la droite),dans l’album photo du couvent des capucins,confrérie à laquelle appartenait l’abbé Pierre de 1931 à 1939. CHLOÉ SHARROCK / MYOP POUR « LE MONDE » La juste réaction n’est jamais facile quand il s’agit de la chute d’une icône nationale. Si l’Eglise de France a eu jusqu’à présent à gérer les scandales de violences sexuelles commis par des membres éminents de son clergé,elle n’avait pas encore eu à faire face aux crimes imputés à une figure véritablement connue de tous,révérée par l’ensemble de la société,croyants et athées. L’abbé Pierre est – du moins était – de ceux-là. Un ecclésiastique devenu littéralement une personnification de l’entraide,de la charité et de la fraternité depuis son appel du 1er février 1954 en faveur des mal-logés.
Si elle s’est exprimée régulièrement depuis les premières révélations des accusations portées contre Henri Grouès à l’été 2024,les condamnant au fur et à mesure qu’elles étaient rendues publiques et ouvrant ses archives,l’Eglise de France a décidé cette fois de monter d’un cran. Quelques jours après la publication par le mouvement Emmaüs d’un troisième rapport accablant contre son fondateur,le 13 janvier,la Conférence des évêques de France (CEF) a lancé un appel afin que la justice se saisisse de l’affaire.
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