Dans l’usine de la société pharmaceutique britannique GSK,à Wavre,en Belgique,le 8 février 2021. KENZO TRIBOUILLARD / AFP Thermomètre à 15 ᵒC,grand soleil et ciel bleu. Pour une fois,le beau temps était de mise dans les rues de San Francisco (Californie),à l’occasion,ce mois de janvier,de la 43e conférence sur la santé,la grand-messe annuelle du secteur de la biotech organisée par la banque d’affaires J.P. Morgan. Et si le secteur n’est pas réputé pour être superstitieux,nombre de participants y voient bel et bien le présage d’une météo plus clémente sur le marché.
« Habituellement,on court de rendez-vous en rendez-vous dans toute la ville,sous des trombes d’eau. Forcément,on a envie d’y lire un signe favorable »,plaisante Nicolas Poirier,directeur général d’Ose Immunotherapeutics,tout juste revenu des Etats-Unis. D’autant que la traditionnelle moisson d’annonces,qui jalonne l’événement,s’est révélée plutôt fructueuse cette année. Johnson & Johnson a ouvert le bal en dévoilant l’acquisition d’Intra-Cellular Therapies pour 14,6 milliards de dollars (14 milliards d’euros). Dans la foulée,GSK a annoncé le rachat de IDRx pour plus de 1 milliard de dollars,tandis que Lilly déboursait,de son côté,2,5 milliards de dollars pour mettre la main sur des actifs en oncologie de Scorpion Therapeutics. De quoi faire souffler un vent d’optimisme sur le secteur,éprouvé par une nouvelle année morose.
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