Une éolienne au-dessus du village de Petries,près d’Agii Apostoli,le 3 février 2022. ARIS MESSINIS / AFP « Un projet pionnier et historique. » C’est par ces termes que les compagnies Motor Oil et Terna Energy ont annoncés,lundi 27 janvier,être prêtes à lancer le premier parc éolien offshore entre Alexandroupoli et l’île de Samothrace,situées dans le nord-est de la Grèce. En effet,les deux sociétés ont finalisé leur dossier pour obtenir les fonds nécessaires auprès de la Commission européenne. Pour le ministre de l’environnement et de l’énergie,Theodoros Skylakakis,cette installation permettra à la Grèce d’avancer vers son indépendance énergétique,mais aussi d’exporter de l’énergie verte à l’avenir. Car ce premier parc éolien offshore fait partie d’un plan global du gouvernement grec qui vise à déployer environ 1 150 éoliennes dans les mers grecques,de la Crète jusqu’aux îles Ioniennes. Il s’inscrit aussi dans l’objectif ambitieux que s’est fixé le gouvernement de produire 80 % de l’électricité grâce aux énergies renouvelables d’ici à 2030 (contre plus de 50 % actuellement,et moins de 30 % en 2015).
Depuis 2023,les investissements dans la transition verte explosent tous azimuts. En 2024,ils ont atteint environ 2 milliards d’euros et,en 2025,ils devraient être encore plus importants en Grèce,selon la Banque européenne d’investissement. De grandes multinationales,à l’instar d’Amazon,qui a annoncé,fin novembre 2024,engager plus de 1 milliard de dollars (970 millions d’euros) pour la construction de trois parcs éoliens en Grèce,franchissent le pas pour bénéficier de ce boom qui s’appuie sur des fonds européens importants.
Il vous reste 72.02% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Le fonds américain doit revoir drastiquement la rentabilité de son investissement dans FiberCop, société gestionnaire du réseau numérique italien, chargée de déployer la fibre dans la Péninsule.
Les investissements colossaux des monarchies pétrolières dans les activités culturelles, touristiques et sportives ne relèvent pas simplement d’une stratégie de diversification économique, décrypte le politiste Alexandre Kazerouni, dans un entretien au « Monde ».
La publication des résultats des épreuves de vérification des connaissances a ravivé la colère des syndicats et associations de praticiens diplômés hors de l’Union européenne, qui font tourner les hôpitaux français. Malgré des notes parfois bien au-dessus de la moyenne, certains des 4 000 postes ouverts n’ont pas été pourvus.
Les sociétés exploitant un parc de plus de 100 voitures sont en théorie soumises à des quotas croissants d’achat de voitures électriques (20 % en 2025). Mais les trois quarts ne respectent pas cette obligation, selon une étude de l’ONG Transport & Environnement.