Emmanuel Macron,lors de la première journée du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle,à Paris,le 10 février 2025. LUDOVIC MARIN / AFP « Nous sommes à nouveau dans la course (…) et nous allons aller vite,très vite ». Debout sur une estrade sous la nef du Grand Palais,lundi 10 février,en clôture de la première journée du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA) de Paris,Emmanuel Macron exulte. Il donne à l’événement diplomatique des allures de Choose France,ces réunions lancées en 2018 pour vanter l’attractivité de la France auprès des entreprises étrangères : quelques heures plus tôt,lors d’une réunion à huis clos à l’Elysée,une dizaine de patrons de la tech s’étaient engagés à investir 109 milliards d’euros dans l’Hexagone,essentiellement dans de nouveaux centres de données (data centers) et de calcul dédiés à l’IA.
Ce niveau « historique » et « colossal »,note l’Elysée,rivalise,voire dépasse – en proportion du produit intérieur brut – les 500 milliards de dollars du plan « Stargate » annoncé en janvier par Donald Trump. Sur ces 109 milliards,50 proviendront du fonds d’investissement des Emirats arabes unis,MGX,déjà impliqué dans Stargate : cet argent servira à construire un campus dédié à l’IA d’un gigawatt – soit environ la puissance d’un réacteur nucléaire.
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Les investissements colossaux des monarchies pétrolières dans les activités culturelles, touristiques et sportives ne relèvent pas simplement d’une stratégie de diversification économique, décrypte le politiste Alexandre Kazerouni, dans un entretien au « Monde ».
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Les sociétés exploitant un parc de plus de 100 voitures sont en théorie soumises à des quotas croissants d’achat de voitures électriques (20 % en 2025). Mais les trois quarts ne respectent pas cette obligation, selon une étude de l’ONG Transport & Environnement.