Le métal jaune bat record sur record. A 2 906 dollars l’once le 11 février,l’or est en hausse de 44 % sur un an. Le parcours est encore plus brillant pour les investisseurs français grâce à un taux de change favorable : le lingot a ainsi atteint 90 990 euros le 11 février alors que,début 2024,il ne valait que 60 000 euros.
« L’or reste bien orienté,car le principal moteur de la hausse de ces derniers mois fonctionne encore,explique Arnaud du Plessis,gérant du fonds CPR Invest Gold Mines chez CPRAM. Les banques centrales émergentes achètent plus de 1 000 tonnes d’or par an depuis 2022,contre 300 tonnes à 500 tonnes habituellement depuis 2010. »
Les chiffres ne sont pas encore connus pour 2024,mais ils devraient être du même acabit. Et 66 % des banques centrales disent vouloir continuer leurs achats en 2025,d’après le gérant. « Cela traduit leur volonté de dédollariser l’économie mondiale et de diversifier leur risque de change : l’or est pour elles une alternative à l’investissement en obligations du Trésor américain »,souligne M. du Plessis.
Ces achats massifs soutiennent la hausse des cours,qui bénéficient par ailleurs de la réduction des taux directeurs américains,entamée en septembre 2024. Cette dernière est traditionnellement favorable à l’or : celui-ci ne procurant pas de rendement,cet inconvénient apparaît moins pénalisant lorsque les taux d’intérêt sont faibles. « Mais la Réserve fédérale a clairement indiqué qu’elle allait ralentir le rythme »,tempère Alexandre Baradez,responsable de l’analyse marché chez IG France.
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