Le ministre de l’intérieur,Bruno Retailleau,lors d’une séance de questions au gouvernement,à l’Assemblée nationale,à Paris,le 18 février 2025. JULIEN DE ROSA / AFP Ils sont arrivés de bon matin Place Beauvau,sans pompe particulière,à l’abri des regards. Mardi 18 février,des dizaines de membres et de représentants du Forum de l’islam de France (Forif),l’instance voulue par Emmanuel Macron pour évoquer les problèmes de la deuxième religion du pays,étaient conviés au ministère de l’intérieur. Ils devaient clôturer la deuxième session de travail de l’organisme créé en 2022 et présenter ce qui avait été fait,débattu ou lancé au cours de l’année écoulée. Contrairement aux précédents rendez-vous,celle-ci s’est tenue à huis clos,sans caméras ni journalistes,certains membres ayant exprimé la volonté de demeurer anonymes.
Le dossier,d’abord sur la table du précédent ministre de l’intérieur,Gérald Darmanin,avant d’arriver sur celle de Bruno Retailleau,est à la fois complexe et épineux. Il s’agit,pour le gouvernement,qui a l’habitude de cultes structurés et hiérarchisés comme le sont le catholicisme ou le judaïsme,d’identifier un canal de discussions avec les musulmans et leurs représentants. L’idée est aussi d’avoir des remontées de terrain partout en France sur les diverses situations qu’affrontent les communautés musulmanes,de recenser les difficultés mais aussi de prévenir les éventuelles dérives radicales.
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