Le candidat à la présidence du Conseil constitutionnel Richard Ferrand,lors de son audition à l’Assemblée nationale,à Paris,le 19 février 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE » La nomination de Richard Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel par Emmanuel Macron est devenue,mardi 18 février,un enjeu de la compétition interne pour la présidence du parti Les Républicains (LR). « M. Ferrand est une personnalité qui pose un problème d’éthique,d’impartialité et n’a pas d’expertise juridique »,a dénoncé Laurent Wauquiez. Derrière l’opération anti-Ferrand,le chef de file des députés LR cherche à afficher son indépendance vis-à-vis du chef de l’Etat pour mieux se démarquer de son rival,Bruno Retailleau,« prisonnier de la solidarité gouvernementale ». Le ministre de l’intérieur a refusé de prendre position,« au nom de la séparation des pouvoirs » et assure ne pas vouloir influencer les dix-huit sénateurs LR de la commission des lois appelés à voter. Des sénateurs dont il était le chef jusqu’à sa nomination le 21 septembre 2024.
Combien imiteront leurs six collègues de l’Assemblée nationale,dont le vote contre Richard Ferrand est déjà annoncé ? « On sera bien les trois quarts à refuser cette nomination,avance le sénateur des Alpes-Maritimes Henri Leroy. On ne peut pas accepter ce type de copinage pour une des plus hautes institutions judiciaires de notre pays. » Une référence à la proximité entre Richard Ferrand,« marcheur » de la première heure,et Emmanuel Macron. Le président de la République avait-il mesuré le risque encouru au moment de désigner M. Ferrand ? « Ce choix est catastrophique en termes d’image. On se demande comment il a pu croire que ça passerait sans problème »,s’étonne Ian Boucard,député LR du Territoire de Belfort et membre de la commission des lois de l’Assemblée nationale.
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