Jordan Bardella,président du Rassemblement national,à Virazeil (Lot-et-Garonne),le 10 novembre 2024. THIBAUD MORITZ/AFP La scène avait marqué les esprits,le jour de l’inauguration du Salon de l’agriculture,à Paris,le 24 février 2024. Accueilli sous les sifflets et les insultes,Emmanuel Macron s’était agacé du rôle joué,selon lui,par l’extrême droite dans la mobilisation,alors que des CRS échangeaient des coups avec des manifestants et que les organisateurs étaient obligés de repousser l’ouverture du salon.
Le chef de l’Etat avait dû improviser un échange houleux avec des agriculteurs en colère. Au milieu des militants de la Coordination rurale (CR),à l’origine des incidents,un éleveur anonyme avait pris la parole,la voix tremblante,face au président de la République,pour évoquer les suicides des paysans. « Au mois d’août,j’ai failli passer à l’acte »,avait expliqué Rémi Dumaure,éleveur de volailles en Dordogne,en reprenant la statistique d’un suicide tous les deux jours parmi les exploitants en France. La vidéo de l’échange avait fait le tour des groupes Facebook et TikTok du monde agricole.
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Les investissements colossaux des monarchies pétrolières dans les activités culturelles, touristiques et sportives ne relèvent pas simplement d’une stratégie de diversification économique, décrypte le politiste Alexandre Kazerouni, dans un entretien au « Monde ».
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Les sociétés exploitant un parc de plus de 100 voitures sont en théorie soumises à des quotas croissants d’achat de voitures électriques (20 % en 2025). Mais les trois quarts ne respectent pas cette obligation, selon une étude de l’ONG Transport & Environnement.