L’accusé Joël Le Scouarnec et l’un de ses avocats,Mᵉ Maxime Tessier. SERGIO AQUINDO POUR « LE MONDE » Pendant des heures,la foule piétine,bruyante,impatiente sur le parvis du modeste tribunal de Vannes. Une trentaine de médecins,certains en blouse blanche,déploient une banderole pour dénoncer « l’omerta » dans leur profession. Des avocats en robe noire tiennent des conciliabules. Trois enseignantes de la ville sont venues « sentir l’ambiance »,dit l’une. Des jeunes militantes féministes scandent des slogans contre la « pédocriminalité ». Et surtout,omniprésents,des journalistes français et étrangers se bousculent par dizaines pour essayer de ne rien rater.
L’ambiance tient du champ de foire et du sommet international. Dans la cohue,tout le monde a un peu de gêne à le dire crûment,mais finit par le lâcher quand même : « On va assister à la plus grande affaire de pédocriminalité jamais jugée en France. »
Lundi 24 février,s’est ouvert le procès de Joël Le Scouarnec,le chirurgien à la retraite accusé de viols et d’agressions sexuelles contre 299 victimes alors qu’elles étaient hospitalisées. L’accusé en a reconnu la grande majorité,commis entre 1989 et 2014. Age moyen des patients : 11 ans à l’époque des faits.
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