Photo du plan du site d'HEC,prise le 16 juin 2003 sur le campus de l'école à Jouy-en-Josas (Yvelines). PIERRE-FRANCK COLOMBIER / AFP « Mais à quoi bon apprendre ? » : la question,lancinante,tournait dans la tête du jeune Timothée Dessenne,aujourd’hui 21 ans,lorsqu’il usait les bancs de l’école primaire de Jouy,en Eure-et-Loir. « J’étais un élève très dissipé »,reconnaît-il sans mal. Dès le cours préparatoire,le garçon est diagnostiqué dyslexique et dysorthographique. Dans sa tête,les mots se bousculent lors de l’apprentissage de la lecture.
« L’école,c’était une torture,poursuit Sauzon Bidet,également 21 ans,originaire du Landreau,un village de Loire-Atlantique. J’aimais faire du vélo,pêcher et courir la campagne avec mes potes. » Une vie buissonnière qu’il doit quitter au collège,quand sa famille déménage pour se rapprocher de la métropole de Nantes. « J’ai perdu mes amis,mes repères. Scolairement,j’ai décroché. »
Les deux adolescents ne se connaissent pas mais ils sont pareillement ballottés. Ils passent de classe en classe,perdent pied. En fin de troisième,c’est au tour de Timothée Dessenne de déménager à Nantes avec sa famille. Il obtient le brevet… mais pas de lycée. A la rentrée 2018,il s’oriente vers un CAP coiffure. « Après quelques jours dans un salon,j’ai compris que j’allais vers le n’importe quoi ! J’arrête. » Alors que l’année scolaire est déjà entamée,le lycée Les Bourdonnières,dans le sud de Nantes,lui accorde une place.
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