Une cliente achète des œufs à l’unité dans une épicerie du quartier du Bronx,à New-York (Etats-Unis),le 27 février 2025. CHARLY TRIBALLEAU / AFP Sur York Avenue,au cœur de Manhattan (New York),nous étions partis acheter des œufs au supermarché du coin. De 12 à 17,29 dollars (de 11,6 à 16,70 euros) la douzaine. Alors,nous n’en avons acheté que six – bio et élevés en plein air quand même –,pour la bagatelle de 6,49 dollars. Nous ne sommes pas les seuls à avoir eu ce réflexe : les supermarchés de New York demandent désormais à leurs clients de ne pas découper les boîtes de douze œufs pour n’en acheter que la moitié.
Si le consommateur commence à faire grève sur les produits de première nécessité,l’affaire est grave. Certes,l’histoire des œufs est très particulière,avec une grippe aviaire mal gérée depuis des mois – sous l’administration Biden. Mais le consommateur américain flanche,comme en attestent les chiffres publiés le 28 février par le département du commerce. Les dépenses ont reculé de 0,2 % en janvier,contre un gain de 0,8 % en décembre.
Ce n’est pas les revenus qui sont en cause – ils ont augmenté de 0,9 % en un mois,notamment en raison de la revalorisation des retraites par répartition –,mais les Américains ne supportent plus l’inflation qui reste élevée (3,5 % en rythme annuel hors énergie et alimentation selon les compilations de l’économiste Jason Furman). Et ils craignent qu’elle n’empire avec les droits de douane de Donald Trump de 20 à 25 % promis contre le Canada,le Mexique,la Chine,l’Union européenne,et les intimidations géoéconomiques qui paralysent les entreprises.
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