Bernard Arnault,patron de LVMH,lors de la présentation des résultats 2024 du groupe,à Paris,le 28 janvier 2025. BENOIT TESSIER / REUTERS Horace est sur le pont. Sans attendre la confirmation de l’instauration d’une taxation des produits européens de 25 % à l’entrée des Etats-Unis,la PME française spécialisée dans les soins et les parfums pour hommes a envoyé un lot de marchandises,début mars,outre-Atlantique par bateau. En dépit des trois mois nécessaires à leur acheminement,Marc Briant,président et cofondateur de la marque,espère qu’une part de sa production échappe à la hausse des coûts d’import sur le premier marché des cosmétiques au monde.
Mais,déjà,le dirigeant minimise l’impact commercial d’une telle mesure. « D’après mes premiers calculs,la répercussion de ces hausses dans les prix de vente atteindra seulement un dollar [0,93 euro] par produit. Le consommateur américain ne s’en rendra pas trop compte »,estime le dirigeant. Horace entend maintenir son offensive sur le marché américain entamée par le lancement de son site de vente en ligne en 2023 et décuplé,depuis le 3 mars,par son référencement sur Amazon.com. Toutefois,M. Briant espère que « l’imprévisibilité » de la législation américaine ne « durera que quatre ans »,c’est-à-dire le temps du deuxième mandat de Donald Trump.
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