Un hypermarché Carrefour à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine),le 29 mars 2023. THOMAS SAMSON / AFP Mobilisations,négociations ou interpellation en assemblée générale des actionnaires ayant eu jusqu’ici peu d’effet,c’est désormais devant les tribunaux que se mène la fronde contre la stratégie de Carrefour d’externaliser chaque année la gestion de plusieurs dizaines de grandes surfaces. Devant le palais de justice d’Evry,près d’une centaine de salariés,de l’Essonne,du Nord ou de l’Isère,en chasubles orange fluo de la CFDT,étaient ainsi venus soutenir l’action en justice de leur syndicat contre le géant de la grande distribution,vendredi 7 mars. Une audience en référé devant le tribunal judiciaire dont l’objectif était de suspendre en urgence le transfert de 39 nouveaux magasins en location-gérance,annoncé par le groupe pour avril.
Car une procédure sur le fond est en cours : il y a un an,la CFDT a assigné Carrefour en justice pour abus de droit de la liberté d’entreprendre. Le syndicat estime que l’entreprise dévoie le système de la location-gérance et réclame 23 millions d’euros de dommages et intérêts et l’arrêt du transfert de magasins sous ce régime.
« C’est un procédé prévu normalement pour l’expansion d’une entreprise,et Carrefour l’emploie à l’envers,pour se séparer de ses magasins les moins rentables et de ses salariés,dénonce Erwanig Le Roux,délégué syndical central CFDT Carrefour. Plutôt que de dépenser 700 millions d’euros par an en rachat d’actions,ils feraient mieux d’investir dans leurs magasins,qui dépérissent ! »
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