Un vendeur de primeurs sur un marché de Pékin (Chine),le 9 mars 2025. GREG BAKER/AFP « Avant,quand deux clients se présentaient,ils commandaient au minimum deux cafés et un gâteau. Mais ces derniers temps,ils se contentaient d’un café chacun,voire d’un café pour deux. » Ce lundi 10 mars,monsieur Chen,37 ans,est d’humeur bougonne. La veille,il a fermé son petit salon de thé bariolé de la rue Chifeng,au cœur de l’ancienne concession française et à deux pas de la Maison de la porcelaine,haut lieu touristique de la ville portuaire de Tianjin. Face à une clientèle économe et clairsemée,le voici incapable d’assumer la nouvelle hausse de son loyer,passé de 12 000 à 15 000 yuans (1 900 euros). Il entend tenter sa chance à trois kilomètres.
Sa situation personnelle reflète les turbulences actuelles de l’économie chinoise. Même si,lors des festivités du Nouvel An lunaire,les Chinois se sont précipités dans les salles obscures pour découvrir le film d’animation phénomène Ne Zha 2,explosant le box-office mondial dans sa catégorie,ces derniers rechignent de plus en plus à la dépense,dans un contexte de crise immobilière et de marché de l’emploi morose.
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