Soulagement chez les emprunteurs : les taux des crédits immobiliers poursuivent leur décrue début mars,après quelques craintes de tensions durant les premières semaines de 2025. Les banques prêtent en moyenne à 3,35 % sur vingt ans,d’après le courtier Empruntis,contre 4,05 % il y a un an et 4,30 % fin 2023. Une mensualité de 1 000 euros permet d’emprunter aujourd’hui 174 000 euros,contre 161 000 euros il y a quinze mois.
Comme en février,la banque SG est particulièrement agressive,avec une offre à 2,99 %,contre 3,60 % pour l’établissement le moins compétitif sur vingt ans,incitant ses concurrents à réagir pour ne pas voir les dossiers leur échapper. Car si les barèmes communiqués par les banques aux courtiersdonnent une idée de la tendance du marché,chaque emprunteur obtient un taux personnalisé,parfois éloigné du prix « vitrine ».
« Certaines banques s’alignent,si bien qu’il est souvent possible d’obtenir 0,20 point en dessous du barème affiché »,explique Maël Bernier,porte-parole de Meilleurtaux. Un sentiment partagé par Pierre de Buhren,directeur général d’Empruntis : « Les marges de négociation sont importantes,car les banques sont à l’affût de nouveaux clients pour boucler leurs objectifs de production de crédit,en hausse moyenne de 15 % par rapport à 2024. »
Les banques veulent ainsi tirer un trait sur une année morose : la production de crédit à l’habitat aux ménages a atteint 119 milliards d’euros (hors renégociations) en 2024 d’après la Banque de France,un chiffre en baisse de 14 % sur un an. Loin,très loin des plus de 200 milliards de nouveaux crédits accordés en 2021 et 2022.
Les acheteurs bénéficient donc de facteurs favorables : les prix de l’immobilier ont baissé,les banques sont au rendez-vous et les conditions de financement s’améliorent. Reste à les convaincre de passer à l’action dans un environnement économique morose.
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