L’entrée du foyer pour enfants de Riaumont,à Liévin (Pas-de-Calais),le 7 mars 2025. FRANCOIS LO PRESTI/AFP Il a réponse à tout. Alain H. connaît son dossier par cœur,jusqu’à la numérotation des pièces qu’il conteste. Devant le tribunal de Béthune (Pas-de-Calais),mardi 11 mars,l’ancien prieur de la communauté de Riaumont à Liévin,près de Lens,est jugé pour consultation et acquisition de documents à caractère pédopornographique. Lors d’une perquisition dans le cadre d’une enquête pour viols,agressions sexuelles et maltraitances sur des enfants placés dans la communauté qu’il dirige alors,ses ordinateurs sont saisis. A l’intérieur,environ 2 000 fichiers pornographiques (vidéos,photos),dont une partie représentant de très jeunes garçons.
La position d’Alain H. est claire. S’il a consulté des sites pornographiques,c’est parce qu’il avait été « choqué d’apprendre qu’un ancien élève avait tourné dans un film porno gay. [Il] voulai[t] comprendre comment ce garçon avait abandonné la morale catholique ». Et puis aussi,parce qu’à 50 ans,il ne savait pas ce qu’était une fellation. Alors,il a fait « une étude anthropologique et sociétale ».
Il ne comprend pas comment des fichiers pédophiles ont pu arriver sur son ordinateur,tout comme il ignore comment un logiciel de suppression de fichiers a pu fonctionner,sans qu’il l’utilise,pour faire disparaître des documents illégaux,finalement récupérés par un expert mandaté par la justice.
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