Seconde édition,en 1720,du traité économique de John Law (1671-1729),« Money and Trade Considered » (« considérations sur l’argent et le commerce »),publié initialement en 1705. NPL/OPALE L’histoire de l’une des plus anciennes sociétés de la Bourse de Paris,et la plus tristement célèbre,démontre déjà l’intérêt marqué des investisseurs pour le développement à l’international. A la création de la Compagnie du Mississippi,en 1684,la Bourse n’est qu’un rassemblement de négociants de la rue de Quincampoix,à Paris. La société ambitionne d’établir une colonie française à l’embouchure du Mississippi. L’aventure n’aboutira pas,mais les promesses liées à l’exploitation commerciale des ressources de la Louisiane française réussissent à convaincre des dizaines d’investisseurs.
L’homme d’affaires écossais John Law (1671-1729),qui deviendra contrôleur des finances de Louis XV en janvier 1720,en prend le contrôle en 1717 et se voit attribuer le monopole du commerce avec les colonies françaises d’Amérique du Nord et des Indes orientales pour vingt-cinq ans,assorti d’un généreux prêt royal. Il rachète bientôt la Compagnies des Indes orientales,la Compagnie de Chine et d’autres sociétés commerciales. La promesse de ce commerce lucratif affole les cercles financiers au point d’entraîner l’une des toutes premières bulles spéculatives au monde.
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Le fonds américain doit revoir drastiquement la rentabilité de son investissement dans FiberCop, société gestionnaire du réseau numérique italien, chargée de déployer la fibre dans la Péninsule.
Les investissements colossaux des monarchies pétrolières dans les activités culturelles, touristiques et sportives ne relèvent pas simplement d’une stratégie de diversification économique, décrypte le politiste Alexandre Kazerouni, dans un entretien au « Monde ».
La publication des résultats des épreuves de vérification des connaissances a ravivé la colère des syndicats et associations de praticiens diplômés hors de l’Union européenne, qui font tourner les hôpitaux français. Malgré des notes parfois bien au-dessus de la moyenne, certains des 4 000 postes ouverts n’ont pas été pourvus.
Les sociétés exploitant un parc de plus de 100 voitures sont en théorie soumises à des quotas croissants d’achat de voitures électriques (20 % en 2025). Mais les trois quarts ne respectent pas cette obligation, selon une étude de l’ONG Transport & Environnement.